Fabien Degryse : extraits de presse
Le thème – la mélodie – reste l’ingrédient primordial, le lieu connu, confortable. (...) L’intérêt réside dans le traitement (...). Et en matière de traitement, écoutez bien Fabien Degryse… Il y a du suspense – quel petit tour va-t-il nous jouer maintenant ? -, il y a de l’action, il y a de l’émotion…, mais il y a surtout une voix, un son. Se faire un nom, dans le jazz, comme ailleurs, n’est pas chose aisée, se faire un son l’est encore beaucoup moins. Rude bataille pour un musicien. Bataille gagnée. (...) Mais on oublierait presque l’essentiel, ce que nous désigne Degryse du manche de sa guitare : le feu, c’est à dire la chaleur, le swing… it don’t mean a thing if it ain’t got that swing, dit encore le Duke, and yeah, Degryse’s got it, and ça, ça veut dire quelque chose, comme le titre… Finger swingin’…
Lucien Putz, www.blog-a-part.eu, 11 mars 2013
Pour cet exercice de haute voltige, Fabien Degryse a convoqué tous les grands esprits du jazz, à commencer par Wes Montgomery dont il donne "Bock to Bock", bluesé et contrapuntique. L’on croise aussi Miles Davis, Charlie Parker, Keith Jarrett, auxquels Degryse apporte toute sa sensibilité et son innovante maîtrise sonore.
Dominique Simonet, LLB, 25 janvier 2013
Le guitariste en solo, c’est un plaisir qu’on se fait et qu’on redemande. Qu’il joue des standards bien arrangés ou ses compos, c’est le pied.
J.-C. V., le MAD, 23 janvier 2013
Avec sa six-cordes, Fabien Degryse nous offre un moment intense d'émotion. Un pari risqué qu'il a su avantageusement relever pour le plus grand plaisir des puristes de la guitare.
Michel Maestracci, Jazz Hot, hiver 2012
Il a commencé à jouer et c’était beau comme une messe de Palestrina. Malgré l’acoustique étrange du lieu, étouffant et réverbérant les sons à la fois, Degryse a imposé sa revisitation des standards du jazz avec une belle intelligence, un sens des arrangements et une interprétation sans faille. (...) Et ce formidable morceau du Duke, “(In my) Solitude”. A-t-on jamais écrit plus belle musique et l’a-t-on jamais mieux interprétéé ??(...) Wow ! C’était enthousiasmant.
Le Soir, 13 août 2012
Ici, tout est fait pour optimiser l’ambiance, y compris la disposition des sites dans un parc verdoyant où l’on n’a jamais l’impression d’être oppressé. Cela laisse l’esprit d’autant plus ouvert et attentif à la musique dispensée en divers lieux, comme cette charmante église de village, où le guitariste Fabien Degryse a, une fois de plus, fait montre d’un talent tout en maturité, finesse, élégance. Dans la foulée de l’album "Finger Swingin’", paru en début d’année, il revisite les standards tout seul, comme un grand qu’il est.
Dominique Simonet, La Libre.be, 14 août 2012
Faire de sa guitare un petit orchestre, se suffire à soi-même et se lancer dans l’aventure périlleuse de la guitare autonome nécessite une forte personnalité, une grande maturité et une âme de funambule, prêt à prendre tous les risques. Fabien Degryse possède tout ça, et plus encore. Son nouvel album, Finger Swingin’, fait penser à une oasis de fraîcheur jazz.
Olivier Bride, Guitarist Acoustic, juillet 2012
Sa manière très inspirée de remodeler certains standards, seul avec sa guitare folk, en n’utilisant que sa musicalité intérieure et deux outils inhabituels - sa Martin dreadnought et son jeu aux doigts - accroche délicieusement l’oreille. (...) A la fin de ce tour de force en solo, on se surprend à regretter qu’il s’arrête déjà.
Guitarist Acoustic, juillet 2012
Dans son dernier album, Finger Swingin’, le virtuose convoque tous les grands esprits du jazz, de Duke Ellington à Keith Jarrett, en faisant escale chez Miles Davis ou Wes Montgomery (jolie version de «Bock to Bock»). Pas nécessairement des oeuvres pour guitare. Pas nécessaire, rétorquerait-il, tant que les doigts swinguent.
Guitar Unplugged, juillet 2012
Exposés d’orfèvre.
Jazz Mag, juin 2012
The fluid elegance of Fabien Degryse’s guitars illustrates the aural beauty of fingerstyle playing, which is in full bloom on his latest album, “Fingerswingin.” A collection of mesmerizing instrumentals, Degryse has the ear of a poet and the visual perspective of a film-noir director. The result is an atmospheric and lushly melodic work. Just listen to “The Night Has a Thousand Eyes” and imagine Degryse painting the skies with his guitar.
http://jazztimes.com/community/articles/30219, may 2012
Given the bold self-confidence and knife-sharp precision of his performances on Fingerswingin', it's hard to imagine that Degryse once struggled with these makeovers. "Fly Me to the Moon," for example, is awash with shimmering romanticism; Degryse's version caresses the heart like a silky kiss.
http://www.jazzcorner.com/news/display.php?news=2637, march 2012
Each track is sculpted in Degryse's trademark fingerstyle playing. Each string of Degryse's acoustic guitar has a sensuous chime; throughout the album it produces a calming, hypnotic effect that is nearly impossible to pull away from.
http://www.allaboutjazz.com/php/news.php?id=93725, february 2012
Il y a une stupéfiante virtuosité dans cet enregistrement, un bel art de l'improvisation et du renouvellement. Et ça swingue superbement.
Jean-Claude Vantroyen, le MAD du 7 décembre 2011
The expressive resonance he elicits from these dozen jazz standards with his virtuosic, finger-pickin' technique speaks for itself. Don't miss this chance to hear him play them live without accompaniment or props of any sort - just pure musical delight.
The Bulletin, nov 18 - dec 1, 2011
Fabien Degryse évoque les thèmes puis se balade autour, un peu comme lorsqu’on visite une vieille maison de campagne. Il laisse aller son humeur, s’évade dans ses rêves, s’attarde sur un détail, l’adapte à sa manière. Il nous emmène, doucement, simplement. Son discours est tendre, souple et d’une incroyable fluidité. (...) Fabien Degryse relit à sa façon les plus belles pages du jazz, avec beaucoup de classe et de personnalité. Et ça fait un bien fou.
http://jazzques.skynetblogs.be, 2011